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Marine Le Pen condamnée : Pour une République intègre, juste et solidaire

 

Marine Le Pen a été condamnée ce jour à 4 ans de prison, dont 2 ans fermes aménagés sous forme de détention électronique, ainsi qu’à 5 ans d’inéligibilité.

Dans un contexte où la confiance des citoyens envers leurs représentants est particulièrement fragilisée, la décision du tribunal correctionnel apparaît comme une réponse nécessaire et légitime.

Cette décision sanctionne un système bien huilé mis en place par le Front National, consistant à détourner des fonds publics à travers des assistants parlementaires fictifs d’euro-députés. Ce sont 4,1 millions d’euros de ressources allouées par le Parlement européen qui ont été détournés pour financer (et enrichir) le FN.

L’application de la loi Sapin II, relative à la transparence et à la lutte contre la corruption, impose la peine d’inéligibilité en cas de détournement de fonds publics, et ce, sans distinction, quelle que soit la fonction exercée.

Il est crucial de rappeler que Marine Le Pen, comme toute autre citoyenne, est soumise à la loi. La séparation des pouvoirs est un principe fondamental de notre démocratie, et il est inacceptable de politiser cette décision de justice. Ceux qui tenteraient de remettre en cause l’impartialité du tribunal ou qui inciteraient à un discours anti-juges ne sont pas les défenseurs de la démocratie, mais bien ceux qui contribuent à la fragiliser.

Cette condamnation n’est pas une remise en question de la légitimité d’un mouvement politique, mais bien l’application d’une justice équitable et sans compromis, visant à préserver l’intégrité de notre système démocratique.

Par ailleurs, je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes mobilisées ce samedi devant la Poste du Dauphiné, dans le 3e arrondissement de Lyon, contre la fermeture du bureau.

Mobilisée depuis plusieurs mois, avec les habitantes et habitants du quartier, regroupés dans un Collectif de défense de la poste du Dauphiné, notre présence en nombre démontre l’intérêt de la population pour la préservation de notre service public.

Rappelons qu’un bureau de Poste n’est pas simplement un lieu pour envoyer des lettres ou récupérer des colis, c’est aussi un lieu d’échange, un point de solidarité pour nos seniors, et un véritable pilier de la vie locale.

Les logiques de rentabilité qui justifient la fermeture de ces bureaux ne sont pas audibles. Les politiques d’austérité fragilisent notre modèle social.

Les responsables de La Poste justifient ces fermetures par la baisse de fréquentation, alors même que cette baisse est en grande partie due à une digitalisation excessive et à des services de plus en plus restreints. Il est essentiel de continuer à défendre un service public accessible à toutes et tous, et à poursuivre la mobilisation.

À Paris, je serai, ce mercredi 2 avril, en Commission des Lois pour l’examen de la proposition de loi visant à réformer le mode d’élection des membres du Conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille. Il est crucial que cette réforme ne soit pas précipitée et qu’elle soit fondée sur une réelle concertation avec les acteurs locaux et non comme un simple calcul électoral, ce qui semble être la philosophie de cette proposition de loi.

Pour que cette réforme soit juste et équilibrée, elle doit s’appuyer sur une réflexion profonde qui tienne compte de l’évolution démographique et des spécificités locales. À Lyon, par exemple, le nombre de conseillers municipaux par arrondissement ne reflète plus la réalité démographique, avec des arrondissements comme le 3e et le 7e qui connaissent une croissance significative de leur population, mais sans ajustement du nombre de conseillers municipaux.

C’est pourquoi je défendrai un amendement visant à revoir cette répartition en tenant compte des évolutions démographiques des arrondissements, afin de garantir une représentation équitable des citoyens, sans augmenter le nombre total de conseillers municipaux.

Dans le cadre de cette réforme, il est également impératif de revoir la façon dont les conseillers municipaux sont élus à Lyon. Je proposerai un amendement qui prévoit que les conseillers municipaux et d’arrondissement soient élus à l’échelle de la ville. Pour améliorer la transparence démocratique, les listes des candidats aux neuf conseils d’arrondissement et au conseil municipal seront réunies sur un même bulletin unifié. Cela permettra à chaque électeur de connaître l’ensemble des candidats d’une même liste, indépendamment de leur arrondissement.

Enfin, cette semaine, nous allons commencer à travailler sur deux propositions de lois qui vont être nourries d’intenses débats à l’Assemblée nationale. Celle visant à renforcer l’accès aux soins palliatifs et celle relative à l’accompagnement vers la fin de vie.

J’aurai l’occasion de m’entretenir ce mercredi avec les bénévoles de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité à l’Assemblée nationale.

Je serai très mobilisée, notamment sur la Proposition de loi relative à l’accompagnement vers la fin de vie. Cet enjeu est majeur dans notre société et nous devons travailler, en nous concertant avec les professionnels de santé et en prenant en compte les témoignages de malades et des associations.

Notre système de santé mérite un vrai débat de fond qui aborde tous les sujets, y compris des sujets qui peuvent être clivants mais qui sont d’actualité. Vous pouvez compter sur mon engagement avec l’ensemble du Groupe Socialiste & Apparentés.

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