PLF et PLFSS : La gauche en action pour la justice fiscale et contre l’austérité
L’examen de la première partie du PLF (Projet de Loi de Finances) et du PLFSS (Projet de Loi de financement de la Sécurité sociale) démarre cette semaine.
En fin de semaine dernière, de très nombreux amendements socialistes et du NFP ont été adoptés en Commission des finances. Avec la gauche, la justice fiscale est possible : exonération d’effort pour les classes populaires et les classes moyennes, contribution des plus aisés, des très grandes entreprises et du secteur de la finance.
Ces premiers échanges ont permis de rappeler au Président de la République et au Premier ministre qu’en démocratie, c’est au Parlement qu’on fait la loi.
La gauche s’est battue dans cette première partie pour le pouvoir d’achat des Français, pour les ressources des territoires et a mis les plus riches à contribution avec une réduction de 40 Mds € de déficit. La première partie du PLF est donc, grâce à nos victoires, une alternative à la casse des services publics et à l’injustice fiscale proposées par le Gouvernement.
Sans surprise, puisque défendre l’intérêt des Français les plus précaires n’est pas leur priorité, la coalition de la macronie et de l’extrême droite a voté contre cette première partie du PLF. Ce rejet entrouvre la porte à une première utilisation du 49.3 par Michel Barnier. Se réclamant pourtant d’une rupture avec les gouvernements précédents, le Premier ministre s’inscrirait dans la droite lignée de ceux qu’il critique en l’utilisant.
Le marathon budgétaire se poursuit cette semaine en séance, et pour ma part, en Commission des Affaires Sociales où je porterai avec responsabilité les amendements déposés par le Groupe Socialistes sur le PLFSS, notamment sur la question de l’accès au logement.
Le Groupe Socialiste a également déposé un amendement pour l’augmentation du sous ONDAM établissements et services.
Cet amendement vise ainsi à soutenir financièrement les EHPAD, les services d’autonomie à domicile et les résidences autonomie, notamment afin de prendre en compte l’inflation de 2024.
Enfin, le RN a révélé son vrai visage en refusant de voter l’amendement d’abrogation de la réforme des retraites déposé par le Groupe Socialiste. J’interviendrai ce mercredi 23 octobre en Commission pour dénoncer une hypocrisie plus que jamais en marche.
Après avoir fait fi des élections législatives, ne laissons pas le cartel des droites, piétiner le débat démocratique qui doit se tenir dans l’hémicycle.