Skip to content Skip to footer

Face à la guerre et à la précarité : notre engagement, ici et ailleurs

 

Le 12 mars dernier, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de résolution européenne visant à renforcer le soutien à l’Ukraine face à l’agression russe. Cette initiative a été largement enrichie grâce aux amendements déposés par les députés Socialistes & Apparentés, reflétant notre engagement en faveur du peuple ukrainien.

Parmi les amendements que nous avons défendu, nous avons insisté sur la mobilisation des avoirs russes gelés, estimés entre 210 et 220 milliards d’euros sur le sol européen. Ces fonds, immobilisés depuis de nombreux mois, représentent un levier stratégique pour soutenir les ukrainiens face à la guerre d’agression menée par la Russie.

Comme nous l’avons souligné lors des débats, il est impératif de ne pas laisser ces ressources inactives alors qu’elles pourraient être utilisées pour soutenir la reconstruction de l’Ukraine et financer ses besoins de défense.

Notre groupe a également veillé à ce que la résolution condamne fermement les ingérences russes visant les processus démocratiques des pays faisant partie de l’Union Européenne. Nous avons mis en lumière la progression de certaines forces politiques pro-russes en Europe centrale et orientale, alertant sur les risques que cela représente pour la stabilité démocratique de notre continent.

Ces interventions compromettent l’intégrité de nos institutions et menacent les principes fondamentaux de notre démocratie européenne.

Nous avons par ailleurs rappelé que l’Ukraine aspire à la paix, comme l’a exprimé le président Volodymyr Zelensky le 7 mars dernier. Cependant, face à l’agression en cours, il est essentiel de lui fournir les moyens de se défendre et de reconstruire.

Il est urgent de libérer les milliards d’euros d’avoirs russes gelés pour financer la défense de l’Ukraine et sa reconstruction. Ces fonds sont immédiatement disponibles et pourraient faire une différence significative sur le terrain.

Plus que jamais, Slava Ukraini !

Sur la scène nationale, j’ai déposé la semaine dernière, avec ma collègue Karen ERODI, Députée du Tarn, une proposition de loi visant à valoriser le travail et la formation des infirmières.

Alors que 86 % des Français estiment que les infirmières ne sont pas suffisamment reconnues, cette proposition de loi vise à leur offrir un cadre de travail plus attractif et pérenne. Il s’agit d’un enjeu majeur pour garantir un accès aux soins équitable sur l’ensemble du territoire.

Ces mesures sont très attendues par les professionnels du secteur, parties prenantes dans l’élaboration de cette proposition de loi. Cette initiative est, à ce jour, co-signée par une centaine de députés issus des groupes Socialistes et Apparentés, La France Insoumise, Écologiste et Social, Gauche Démocrate et Républicaine, Les Démocrates, La Droite Républicaine et LIOT. Un spectre politique qui est appelé à s’ouvrir encore davantage.

Leave a comment