Austérité et répression : Deux fronts à combattre pour la dignité et les droit
Le 8 octobre dernier, le Ministre du budget, Laurent Saint-Martin, et la Ministre chargée des Territoires, Catherine Vautrin, ont présenté aux collectivités locales un plan de réduction de dépenses de 5 milliards d’euros.
Alors que le Gouvernement est responsable d’une dette publique record, la responsabilité retombe une fois de plus, une fois de trop, sur les collectivités territoriales. Celles-ci se voient attribuer de plus en plus de compétences et le Gouvernement leur retire des moyens pour les financer.
La décentralisation doit permettre une meilleure autonomie des collectivités territoriales. Le gouvernement, en décidant d’effectuer ces coupes budgétaires, fait porter le poids de ses mauvaises décisions sur les collectivités, qui, contrairement au gouvernement, sont de bons gestionnaires.
Ces coupes budgétaires, en plus d’être inefficaces, impacteront directement le bien être des Français, limitant les moyens d’actions des collectivités.
À Lyon, la perte pourrait s’élever à au moins 15 millions d’euros selon les calculs de l’association Intercommunalités de France. Les compétences de la Ville de Lyon comme l’éducation, la culture, l’action sociale (CCAS) ou la police municipale risquent d’en subir les conséquences. Sans parler de la transition écologique, qui sera, une fois de plus mis à mal, faute de budget conséquent.
Se priver de ces financements, c’est une nouvelle fois se priver de services publics alors que nous en manquons cruellement.
Encore une fois, le gouvernement décide de s’attaquer aux services publics. Dès mercredi, nous continuerons de nous opposer à ces mesures austères lors de l’examen de la deuxième partie du PLF (Projet de Loi de Finances).
Par ailleurs, ce week-end, j’ai été, comme beaucoup d’entre vous, marquée par la diffusion d’une vidéo illustrant Ahou Daryaei, étudiante iranienne, faisant face à la police des mœurs alors qu’ils lui reprochaient d’avoir mal ajusté son voile.
Pour protester, Ahou Daryaei s’est alors dévêtue, lui valant d’être tabassée et arrêtée. 2 ans après la mort de Mahsa Amini, nous devons continuer de soutenir plus que jamais les femmes et minorités de genre en Iran, et partout dans le monde, qui se battent chaque jour pour leurs droits. Ne restons pas simples spectateurs de ce lâche spectacle de répression.
Femme, Vie, Liberté.