PFAS et impôt sur les ultra-riches : la gauche impose ses priorités
Jeudi dernier la gauche a remporté deux victoires importantes dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Écologiste et Social.
La proposition de loi visant à nous protéger des polluants éternels a été définitivement adoptée. C’est grâce à la mobilisation des députés de gauche que ces produits chimiques, présents dans de nombreux objets du quotidien, ont pu être interdits.
Dès 2026, l’importation et l’exportation de cosmétiques, farts de ski, textiles et produits imperméabilisants contenant des PFAS seront interdits à l’importation et à l’exportation. En 2030, cette mesure s’étendra à tous les textiles.
Cette victoire, obtenue malgré l’opposition du Rassemblement national qui persiste à ignorer les enjeux environnementaux et sanitaires, marque un premier pas vers l’interdiction totale des PFAS.
La niche parlementaire du groupe Écologiste et Social a également permis l’adoption de la proposition de loi instaurant un impôt minimum de 2% sur le patrimoine des ultra riches. La fortune des ultra riches connait une croissance exponentielle depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, notamment grâce à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2017. Face aux inégalités grandissantes, cette proposition de loi permet de rendre notre système d’imposition plus équitable. Il reste maintenant au Sénat à l’examiner et l’adopter afin de poursuivre la lutte contre les inégalités.
La semaine a également été marquée par la nomination de Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale et proche d’Emmanuel Macron, à la tête du Conseil constitutionnel. Le groupe Socialistes et Apparentés s’est opposé à cette nomination qui met en cause l’indépendance et l’impartialité du Conseil constitutionnel.
Richard Ferrand n’a ni les compétences ni l’indépendance pour présider le Conseil constitutionnel et la seule raison pour laquelle il a pu être nommé est l’abstention du Rassemblement national. Élu à 39 voix sur 116, il n’a pas de légitimité démocratique, Emmanuel Macron doit en tirer les conséquences et renoncer à sa nomination.