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Face à la souffrance, notre pays doit garantir un accompagnement digne

 

Le mois de mai s’annonce particulièrement intense à l’Assemblée nationale, avec l’examen de deux textes majeurs : celui relatif aux soins palliatifs et d’accompagnement, et celui concernant la fin de vie.

Ces textes vont susciter de nombreux débats au sein de l’hémicycle, en particulier celui sur la fin de vie, attendu depuis longtemps, qui engage notre responsabilité collective. Il s’agit de garantir à chacune et chacun le droit de choisir sa fin de vie avec dignité, dans le respect de ses convictions et de son autonomie.

Ce texte propose un accompagnement humain et médical adapté à chaque situation. L’aide active à mourir, strictement encadrée, ne pourra être envisagée que dans des conditions précises. C’est un moment de vérité pour notre démocratie, un acte de confiance envers la liberté individuelle et la solidarité nationale.

L’enjeu est trop important pour se contenter de postures simplistes.

Ce débat mérite d’être mené avec sérieux, en donnant toute leur place aux associations, aux soignants et aux personnes concernées.

Par ailleurs, je me rendrai ce week-end à Mauthausen pour commémorer le 80e anniversaire de la libération du camp. Ce lieu nous rappelle les horreurs du régime nazi et incarne ce que l’humanité peut produire de pire quand la haine et l’intolérance triomphent.

Plus que jamais, commémorer n’est pas un acte anodin.

Alors que l’extrême droite ressurgit partout dans le monde, réaffirmons ensemble notre engagement pour la paix, la justice et la fraternité.

Enfin, je tiens à exprimer toute ma solidarité envers les militantes et militants socialistes agressés lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Ces violences sont inacceptables et portent atteinte à notre démocratie et à notre camp social.

Si les désaccords doivent pouvoir s’exprimer, la violence n’a jamais sa place dans nos luttes. Alors que nous devons combattre la droite et l’extrême droite, ces individus se trompent lourdement de cible. Le respect et le dialogue doivent rester notre boussole commune.

Tout mon soutien aux militantes et aux militants socialistes de la Fédération de Paris et un grand merci à toutes celles et ceux qui étaient présents dans les cortèges pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs jeudi dernier.

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