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Pour un budget juste : Résister à l’austérité et défendre les services publics

Pour un budget juste : Résister à l’austérité et défendre les services publics

Le gouvernement de Michel Barnier a fini par présenter ses projets de budget, le PLF (Projet de loi de finances) et le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2025.

C’est une nouvelle cure d’austérité qui nous est promise : 60 milliards d’économies, dont 40 milliards de coupes budgétaires.

Comme trop souvent depuis sept ans, l’affaiblissement des services publics est une priorité du gouvernement. Comme trop souvent, la politique de l’offre, vantée par Emmanuel Macron, est un échec. Comme trop souvent, ce sont les classes populaires et moyennes qui subissent les conséquences de leur politique d’austérité.

Depuis des années, Emmanuel Macron et Bruno le Maire ont pratiqué une politique économique fantaisiste, offrant des cadeaux fiscaux aux ménages et aux entreprises les plus riches. Michel Barnier hérite des conséquences de ces choix et ne propose aucune solution pérenne. Le Premier ministre a défendu une « contribution exceptionnelle temporaire » pour les ménages et les entreprises les plus riches. Les inégalités creusées par le macronisme ne sont pas « temporaires », elles sont durables et délétères.

La justice fiscale ne doit pas répondre à un état d’urgence budgétaire, mais être une véritable ambition politique à part entière.

Quand 2 milliards d’euros sont demandés aux plus hauts revenus, c’est quatre fois plus qui sont prélevés sur les foyers les plus modestes. Report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, augmentation des taxes énergétiques, augmentation de la consultation de médecine généraliste, coupes budgétaires dans la Santé publique, dans l’Éducation nationale… Les vannes d’une économie libérale à bout de souffle sont grandes ouvertes.

Cette cure d’austérité n’est pas une fatalité, c’est un choix politique.

Nous souhaitons améliorer la vie des Français. Cette condition ne peut être garantie qu’en assurant un service public de qualité.

À l’heure où nous rendons hommage aux enseignants Samuel Paty et Dominique Bernard, sauvagement assassinés par le fondamentalisme religieux, il est inadmissible de réduire les moyens de l’Éducation Nationale. Nous ne pouvons pas nous émouvoir de l’isolement de nos professeurs et décider de les affaiblir encore davantage. Défendre le service public, c’est aussi défendre les valeurs républicaines et valoriser la cohésion du territoire.

L’ensemble de la gauche a pourtant présenté une liste de dix mesures phares représentant 49 milliards d’euros de recettes nouvelles. Des mesures qui évitent une hausse d’impôt des classes populaires et moyennes et trouvent l’argent là où il doit être trouvé : chez les foyers et les entreprises véritablement les plus riches.

D’autres choix sont possibles, nous ne cesserons de le rappeler.

Malgré des leçons bien méritées de gestion des dépenses publiques du Premier ministre à ses prédécesseurs, celui-ci ne promet aucune révolution et enlise l’ensemble des Français dans une situation économique catastrophique.

Comme l’ensemble des députés socialistes, je serai mobilisée pour amender ces projets budgétaires, obtenir de précieuses victoires et améliorer la vie des Français.

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